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Par : JPB
Publié : 15 mars 2011

La vie communale.

Pabré est une Commune rurale ( ancien département) du Burkina Faso située dans la province de Kadiogo et dans la région Centre

La commune de Pabré est située au Nord-Ouest de Ouagadougou ; son chef-lieu, le village de Pabré, se trouve à 25 km de la capitale, sur la piste de Kongoussi ; il fait partie des six départements qui composent la province du Kadiogo. La Commune rurale de Pabré se compose de 21 villages

Bendatoèga, Bidougou, Bigtogo, Bilgo, Dabare, Gaskaye, Goupana, Katabtenga,
Koankin, Kodemmtore, Napamboum, Nédogo, Pabré Centre, Pabré Saint Joseph,
Sanbtenga, Saag-Nionniongo, Sallé, Wouavougué, Yamba, Zibako, Zouma.

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En 2006, le dernier recensement comptabilise 28 2651 habitants ; l’ethnie principale est Mossi. La langue utilisée est le mooré. Le français, langue nationale, est maîtrisée essentiellement par les jeunes, les commerçants et les cadres de l’administration mais très peu par les agriculteurs.

Le taux d’alphabétisation de la population est faible, de l’ordre de 12%.

 Le catholicisme et l’islam sont les religions les plus répandues. L’animisme est très présent. Comme dans le reste du pays, ces religions cohabitent sans heurts. 

La vie quotidienne à Pabré

Les ressources du département de Pabré sont principalement agricoles.
Les céréales sèches (mil, sorgho, maïs) et les arachides sont cultivées autour des villages.

Le maraîchage et la culture se font dans les bas-fonds et les retenues d’eau. L’élevage extensif est important (bovins, ovins, caprins) mais l’élevage intensif se développe peu à peu sous forme d’ateliers d’embouche porcine et d’élevages de volailles.

La proximité de Ouagadougou représenterait un centre de consommation potentiel permettant l’écoulement de la production agricole. Cependant, l’essentiel des récoltes est auto-consommé ou vendu dans les villages. L’activité économique du département repose principalement sur les petits commerces familiaux dans les marchés villageois.

Durement touchée par la misère, la population reste exposée à la maladie, à la malnutrition et même à la famine les années où les récoltes sont mauvaises (dont 2001 et 2002).